Hasta que el cuerpo aguante
Je te connais par cœur. Chaque recoin, chaque millimètre de toi m’est familier. Je t’ai haï, tu le sais. Et tu me l’as bien rendu. Cela fait des années que je t’ignore, je ne te vois même plus. Parfois pourtant, quand par hasard je croise ton regard, je suis envahie par une profonde tristesse. Que de temps perdu n’est ce pas ? Quel vain combat.
Mais aujourd’hui c’est fini, tu dois partir. Tu dois me quitter, et c’est moi qui te mets dehors. Laisse-moi vivre, laisse-moi respirer. Meurs.
Meurs et je vivrai.
J’ai toujours cru vouloir redevenir celle que j’étais. Celle d'avant. Avant toi.
Ce n’est plus vrai désormais. Je veux continuer d’être celle que je suis devenue, à force de coups et de douleur oui, mais surtout à force de joies et de rires aussi.
J’en ai fini de soupirer et de me languir du passé. Je veux embrasser le présent. Et il n’y a plus de place pour toi.
Il est temps que je me réconcilie avec moi-même, que mon corps et mon esprit ne fassent plus qu’un, que je laisse de la place à la lumière. Je ne veux plus repousser les limites, continuer "tant que le corps tiendra". Je veux faire "du bien à mon corps, pour que mon âme ait envie d'y rester".
J'aime cette chanson de Dominique A. "Tant que le corps tiendra". Elle reflète ce que j'ai fait trop longtemps, m'étourdir, aller plus loin, ne pas penser, fermer les yeux et advienne que pourra.
Mon corps a failli ne pas tenir. Ma tête a failli partir. Jusqu'au déclic.
Si la musique automatique est trop envahissante, n'hésitez pas à me le dire!